Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, est décidé plus que jamais à accélérer le processus de modernisation et d’amélioration des services offerts aux citoyens. Pour lui, l’enjeu est important et il s’agit d’éviter de rester au stade d’effet d’annonce. Pour aller plus loin, il faut bousculer les mentalités. C’est le message qu’il a délivré en inaugurant récemment l’unité de production de titres et documents sécurisés qui se chargera de la confection des permis de conduire et plaques d’immatriculation biométriques électroniques. L’administration électronique est en marche et le prochain challenge est d’aller vers le guichet électronique unique et la commune électronique. Indéniablement, ce ministère est l’un des plus engagé dans cette bataille avec le ministère de la justice et à un degré moindre celui du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale. Les autres ministères suivent de loin, de très loin. Certains sont spectateurs ! On a parfois l’impression qu’il ne s’agit pas d’un même gouvernement. «Les Algériens se sont approprié rapidement les technologies, ils connaissent Twitter, Instagram, YouTube, alors que nos décideurs sont sur une autre planète, ils continuent à réfléchir comme dans les années 1970. C’est une bataille illégale entre les jeunes accros aux technologies et qui suivent les évolutions de manière permanente et les décideurs qui ne connaissent pas les TIC et, plus grave, sous-estiment leurs capacités», me lance un ami.
